Né à la fin des années 70 au moyen des mouvements de contestation des personnes victimes d’incidents malheureux qui souhaitaient être indemnisées, le droit des victimes a fait du chemin.
Le droit des victimes : qu’est-ce que c’est ?
Le droit d’une victime est l’assistance que doit apporter l’État à une personne qui a été touchée par une infraction ou atteinte par un préjudice.
En France comme dans la plupart des pays du monde, une infraction (crime, délit) et un préjudice (physique, moral ou matériel) sont passibles de condamnation. La personne qui en est victime doit alors recevoir une indemnisation qui devra lui permettre de couvrir les dommages causés par ce triste incident.
Quels sont les différents droits des victimes ?
Ayant statué sur la question en 1985, l’Organisation des Nations Unies a initié différents droits pour les victimes. Aussi, en vertu de cette déclaration, une personne atteinte d’une infraction ou d’un préjudice a le droit :
- d’accéder aux services d’appui compétents de son pays afin d’obtenir gain de cause ;
- d’être traitée avec le plus grand respect et de la considération ;
- de prendre part aux prises des décisions qui iront à son encontre ;
- d’être tenue au courant de l’avancée de sa plainte ;
- de bénéficier d’une indemnisation venant du coupable et de son État de droit ;
- d’être protégée physiquement et d’avoir une vie privée sécurisée.
Il s’agit en gros de tout ce qui pourrait aider une victime à se sentir mieux et à reprendre le cours de sa vie après cette expérience traumatisante.
Que faire pour bénéficier des prérogatives des droits de victimes ?
Comme toute affaire judiciaire, une victime qui souhaite jouir des prérogatives de ses droits doit alors porter plainte et engager un avocat. Si elle n’a pas les moyens de se payer les prestations d’un avocat, son gouvernement doit lui en fournir. C’est lui qui aura alors la lourde tâche de défendre les intérêts de son client. Des entreprises sont également en mesure de proposer leur aide comme c’est le cas avec sdraccidents par exemple.
Aussi, si au terme d’une décision de justice, les faits sont reconnus, la personne qui en est touchée (la victime) pourra alors bénéficier d’une indemnisation. Versée par l’État et par le coupable, cette indemnisation permettra au bénéficiaire d’essayer de refaire sa vie.